Donner forme à un texte, un roman ou un monde est un geste délicat où besoins, capacités et désirs s’équilibrent.
Pour ma part, je choisis la forme du cahier : assemblage de feuilles de papier pliées les unes dans les autres, agrafés ou cousues ensemble, et destinées à recevoir des écrits. Mes cahiers sont proposés ayant reçu leurs écrits — mes textes, donc.

Chaque cahier est produit à la commande. Ainsi, aucun stockage inutile, ni ressource gâchée, puisqu’aucun invendu.
Je façonne le cahier moi-même, un travail simple et minutieux.
Le texte peut avoir évolué, depuis la commande précédente. Ainsi, l’ensemble des exemplaires d’une édition retrace l’histoire du texte.

Les dessins ornant chaque couverture sont originaux, réalisés à la peinture acrylique. Les photographies ci-dessous ne témoignent que partiellement de la vibration entre papier et peinture, qui me surprend à chaque regard, qui change avec la lumière, avec le mouvement du corps, et du cahier.
Chaque édition (de cinquante, renouvelable) est numérotée.

Le format des cahiers est volontairement usuel : A3 format ouvert — A4 fermé, donc. Le papier des pages intérieures est bouffant, 80g, classique pour un roman, un toucher agréable. La couverture est produite à partir de papier Canson teinté dans la masse.
L’impression est produite en jet d’encre ; les encres utilisées sont pigmentaires — beaucoup plus durables que les encres à colorant.

Les cahiers n’étant pas massicotés, ils sont limités à quarante pages (dix feuilles). C’est pourquoi certains textes se déploient sur plusieurs cahiers — l’occasion de plusieurs couvertures — plusieurs dessins, alors.

Tous les textes sont mis en page selon la même méthode : police de caractères, format et marges identiques, de sorte que l’essentiel de la page soit utile, et le texte bien lisible. Seules les couvertures varient : dessin et couleur de papier. Ainsi, un texte nouveau peut aisément prendre forme dans un nouveau cahier, sans qu’aucune contrainte économique n’interfère. En toute liberté.

En résumé : l’objectif de ces cahiers est de faire découvrir mes textes à travers des objets “collectionnables” (puisque uniques), libérés des contraintes industrielles (de volumes et de coûts), et dont le prix soit accessible à tous. La liste des cahiers est consultable dans la boutique. Certains textes — et à terme, tous — sont également disponibles gratuitement au format EPUB ici.

Les cahiers peuvent être récupérés en main propre ; il est alors possible de les voir — de les choisir avant de les acquérir, autour d’un café ; ils peuvent aussi être expédiés.


Giving shape to a text, a novel or a world is a delicate gesture where needs, abilities and desires must be balanced.
Personally, I choose the form of the notebook: an assembly of sheets of paper folded into each other, stapled or sewn together, and intended to receive writings. My notebooks are proposed having received their writings – my texts, then.

Each notebook is produced on demand. Thus, there is no unnecessary storage, no wasted resources, because there are no unsold copies.
I make the notebook myself, a simple and meticulous job.
The text may have evolved since the previous order. Thus, all the copies of an edition trace the history of the text.

The drawings on each cover are original, made with acrylic paint. The photographs below only partially show the vibration between paper and paint, which surprises me at every glance, changing with the light, with the movement of the body and the notebook.
Each edition (of fifty, renewable) is numbered.

The format of the notebooks is deliberately usual: A3 open format – A4 closed, then. The paper used for the internal pages is 80g, a classic for a novel, with a pleasant touch. The cover is produced from coloured Canson paper.
The printing is done by inkjet; the inks used are pigment-based – much more durable than dye-based inks.

The booklets are not guillotined and are therefore limited to forty pages (ten sheets). This is why some of the texts are spread over several notebooks – the occasion for several covers – several drawings, then.

All the texts are designed using the same method: identical font, format and margins, so that the essential part of the page is useful and the text easy to read. Only the covers vary in design and paper colour. Thus, a new text can easily take shape in a new booklet, without any economic constraints interfering. In total freedom.

To conclude: the objective of these notebooks is to make my texts discoverable through “collectable” objects (since they are unique), freed from industrial constraints (of volume and cost). The price of each notebook is voluntarily accessible to all. The list of notebooks is available in the shop. Some texts – and eventually all – are also available free of charge in EPUB format here.

The notebooks can be picked up in person; it is then possible to see them – to choose them before acquiring them, over a coffee; they can also be sent.