/ INTRODUCTION

cartel de l’exposition

/ EXPOSITION A LA GALERIE SATOR-PARIS, 2019

Tout est vrai, sculpture de Thomas Jaspers
Tout est vrai, photographie de Felix Jeanneret

/ PERFORMANCE SUR LES LIEUX DU TOURNAGE

15 mai 2019 à 9h30 / 68 av. Félix Faure, Paris

Une vingtaine de personnes ont répondu favorablement à l’appel à participation d’un événement artistique dont ils ne savent rien sinon qu’il s’intitule Tout est vrai. Rendez- vous est donné à l’adresse d’un café où nous nous retrouvons : la convivialité d’un café et d’un croissant, quelques questions autour de ce qui va suivre, que nous gardons secret.

Il est presque 10 heures lorsque nous invitons les participants à nous suivre. Quelques minutes de marche, et nous voici devant l’Agence du court-métrage, dans la salle de projection de l’Agence. La projection du film Tout est vrai peut commencer.

A la sortie du cinéma, cinquante deux minutes plus tard, plusieurs taxis attendent les participants qui sont conduits sans attendre dans un quartier anonyme, tout près, au pied d’un grand escalier que nous prenons et qui nous mène sur les lieux du récit, la dalle où Pablo est tué. Et tandis que nous avançons sur la dalle, Pablo apparaît, plongé dans sa musique, tel qu’on l’a vu dans le film que l’on vit de quitter, et qui raconte pourtant sa disparition.

Sur la dalle, ce jour-là, il ne se passera rien. Sur la dalle sous le regard des participants, Pablo inlassable fera ses allers-retours, le casque rivé sur les oreilles, les lèvres qui bougent avec la musique qu’il répète. Il faudra dire, tout bas, à ceux qui l’observent : on va le laisser.

Les accompagner au pied de la tour, sur la dalle. Dans les ascenseurs jusqu’au 23ème étage. Sur le palier, une porte est entr’ouverte. Dans l’appartement où les participants sont invités à entrer, Zoé, Thomas et Félix travaillent, l’une sur son roman, l’autre sur sa sculpture, le dernier sur ses photographies. Les participants se faufilent entre eux, observent leurs ouvrages. Une musique aux accents mélancoliques habite l’espace. Ici non plus, rien n’aura lieu. Il est temps de partir. On va les laisser. Nous quittons l’appartement, nous quittons l’immeuble, nous quittons le film, pour la deuxième fois.

image tirée de la performance

/ LECTURE FESTIVAL COTE COURT / SILENCIO

Lecture du roman avec Audrey Bonnet, Festival Côté Court de Pantin, 2019
Lecture du roman avec Audrey Bonnet, Silencio, 2019

/ MUSIQUE ACCOMPAGNANT LA LECTURE